Message d'Amma du 15 avril 2020

Voyant que le monde entier souffre et pleure de douleur, le cœur d’Amma est profondément triste. Amma prie le Paramatman du fond du cœur pour les âmes de ceux qui ont péri dans cette pandémie, pour la paix mentale de leurs familles et de leurs amis, pour la paix dans le monde et pour la grâce de Dieu.

Actuellement, il y a beaucoup de discussions, de conversations, de campagnes de sensibilisation et d’études scientifiques de la maladie.

Tout cela est essentiel pour mettre un terme à cette calamité majeure.

Comment la maladie se propage-t-elle ? Il ne s’agit pas d’une simple grippe.

Lorsqu’une personne est infectée, elle peut involontairement contaminer tous ceux qui entrent en contact avec elle.
Les études montrent que le virus peut se propager jusqu’à quelques mètres à travers les gouttelettes projetées même lorsque nous parlons.
Ainsi, les personnes contaminent à leur insu celles avec qui elles entrent en contact.

Cela peut prendre 15 jours pour que les symptômes se manifestent après la contamination.
Mais pendant ce laps de temps, tous ceux qui sont entrés en contact avec ces personnes ont un risque d’être contaminés à leur tour.
Ensuite, cela peut prendre à nouveau 15 jours pour que les symptômes apparaissent sur ces personnes.

Chacune d’entre elles peut en contaminer plusieurs autres, dont les symptômes n’apparaitront qu’après 15 jours.
Si cela continue, nos hôpitaux seront bientôt surchargés.
Les réserves de médicaments s’épuiseront.
Le jour où nous aurons découvert un traitement, il sera trop tard.
Donc, Amma vous demande humblement à tous de respecter les règles de votre gouvernement.
S’il vous plaît, essayez de rester chez vous durant la période requise.
Si nous avons la jambe cassée, ne restons-nous pas chez nous sans marcher pendant deux à six mois,
alors que des vis maintiennent nos os en place ?
Les personnes en soins intensifs restent sur place pour une longue période.

Mes enfants, considérez notre situation actuelle comme celle de malades en soins intensifs qui attendent patiemment sans sortir.
En même temps, mes enfants, ne perdez pas votre confiance en soi. Cette confiance en soi est comme une batterie.
Nous ne pouvons démarrer une voiture que si la batterie est chargée et prête.

Sinon, même si le réservoir est plein, le véhicule ne démarrera pas.
Sans confiance en soi, nous ne pourrons pas exprimer nos capacités et nos talents. Le courage et la confiance en soi sont les antivirus qui vont tuer ce virus.

La confiance en soi va créer une nouvelle énergie en nous.
Comment une mère prend-elle soin de son enfant lorsque celui-ci est malade ?

Nous devrions apporter les mêmes soins aux autres.
Faites preuve de patience et acceptez ce confinement comme quelque chose de nécessaire pour se protéger et protéger les autres.
Même la respiration suivante ne nous appartient pas; seul le moment présent est nôtre. La pratique du discernement dans le moment présent détermine notre véritable espérance de vie ; c’est là qu’est la vie.

Nous pouvons facilement constater cela avec cette expérience du COVID-19. Beaucoup de gens n’ont même pas pu échanger un dernier regard avec leurs proches à l’heure de la mort.
Beaucoup ont quitté leur corps sans aucun de leurs proches à leurs côtés. Donc, tout ce que nous avons dans la vie c’est le moment présent. Nous sommes toujours seuls, que nous soyons au milieu d’une foule ou dans la solitude. Gardez la conscience de cela et que le Suprême soit votre seul but. En même temps, acceptez chacun comme n’étant pas séparé de vous.

Même si le soleil se reflète dans 100 récipients d’eau, il n’y a pourtant qu’un seul soleil. De même, le Soi Suprême s’exprime à travers toutes les formes de la création. Quand la main droite a mal, la main gauche vient la réconforter, car elle la voit comme une partie du tout.
De même, en voyant la douleur et la joie des autres comme étant les nôtres, respectons les restrictions et restons chez nous.
C’est grâce aux efforts du gouvernement du Kerala et du Gouvernement Central que les gens sont devenus plus conscients.

Beaucoup d’enfants peuvent penser qu’il est difficile de rester à l’intérieur. Cela peut créer de l’anxiété et de l’agitation.
Ceux qui sont en quarantaine en particulier peuvent se sentir anxieux et déprimés. Le mental peut se comporter comme un enfant qui est enfermé dans une pièce. L’enfant va peut-être faire des crises de colère, courir dans tous les sens par manque de discernement.
De même, le mental ne peut pas discerner, il ne va pas rester tranquille.
Donc, trop d’anxiété peut engendrer une dépression. Après tout, la tension et l’anxiété sont en libre-service.
Alors, les gens les consomment en grande quantité et se créent toutes sortes de maladies. Mes enfants, évitez cela.
Par ailleurs, Amma demande à tous les médecins, psychiatres et psychologues de mettre du temps de côté pour offrir leurs services pendant cette pandémie.
C’est nécessaire en ce moment.
S’il vous plaît, considérez cela comme un appel d’Amma aux médecins, aux psychiatres et aux psychologues.
Que vous soyez croyants ou non, réservez une ou deux heures par jour pour offrir des consultations gratuites à ceux qui en ont besoin.
Il y a de nombreux professionnels à l’Université Amrita.
Si nécessaire, nous pouvons communiquer leurs numéros.
Vous pouvez les contacter et leur parler.
On peut passer ce temps de confinement de manière constructive en cultivant un potager, en pratiquant l’apiculture ou en plantant de jeunes arbres. Lorsque nous nous mettons à aimer la Nature, nous oublions tout le reste.
Nous commençons à parler à nos plantes, en les voyant comme des êtres vivants.
En vérité, c’est notre vraie Mère.

Cultiver des légumes nous donne des récoltes tout en purifiant l’air.
Cela peut également guérir le mental.
Amma a initié la tradition de Vishuthaineettam pour encourager les enfants à planter des arbres et restaurer le lien perdu entre l’homme et la Nature.
Aujourd’hui, partout dans le monde, les enfants perpétuent cette tradition en plantant des jeunes arbres le jour de Vishu.
Vrischikamonnuvrkshamonnu. Tel était le slogan.
Amma a commencé cela il y a longtemps.
Sur le campus de l’Université Amrita à Coimbatore, des millions d’arbres ont été plantés.

Cela fait maintenant 48 ans qu’Amma reçoit des gens.
Nombre d’entre eux souffrent de problèmes mentaux.
Grâce au dessin, à la peinture, au jardinage et à d’autres activités de ce genre, beaucoup ont réussi à réduire leur dépendance aux médicaments.
Une fois commencés, les médicaments ne doivent jamais être arrêtés brusquement — mais progressivement, petit à petit avec l’accord du médecin.
Les gens qui ont pris ces médicaments pendant des années ne doivent pas les arrêter d’un coup, mais beaucoup pourront progressivement réduire leur traitement à un quart de leur dose initiale.
Cela s’est passé de la même façon pour des alcooliques et des fumeurs chroniques.
En cultivant leur amour pour la Nature, ils ont réussi à arrêter de boire et de fumer.
Des centaines de milliers de personnes ont ainsi changé, lorsque leur amour pour la Nature s’est éveillé.
Aussi, mes enfants, essayez de participer à ce type d’activités constructives. Pratiquez des activités artistiques.
Appelez vos amis et réconfortez-les.

Autrefois, les gens cherchaient à rentrer chez eux le plus vite possible après le travail.
Ils se sentaient plus en sécurité chez eux.
Mais dans le monde actuel, les gens font tout ce qu’ils peuvent pour quitter leur maison, parce que l’atmosphère à la maison est la plupart du temps hostile.
Dans de nombreuses maisons, les membres de la famille ne peuvent pas se regarder sans se battre.
De telles situations rendent le confinement encore plus difficile.
Les gens peuvent rencontrer de nombreux problèmes à cause de cela.
Nous devrions essayer de comprendre les faiblesses des autres, d’accepter aussi les nôtres et d’avancer en accord et en harmonie.
Au cours de ces derniers jours de confinement nos dépenses ont diminué.
Lorsque nous dépensions 10 000 Roupies en 10 jours, nous n’avons peut-être dépensé que 5 000 Roupies.
Maintenant, les gens ne peuvent pas faire les magasins.
Amma ne condamne pas le shopping.
Les gens ne peuvent pas conduire leur voiture.
Autant que possible, essayez d’utiliser l’argent économisé pour aider les pauvres autour de vous.
Ce sont nos frères et sœurs.

Alors, utilisez l’argent économisé avec la conscience du dharma.
Chaque endroit et chaque objet a son dharma.
On doit respecter un certain dharma sur la route.
Un autre à l’aéroport ou à l’intérieur d’un avion.
Et encore un autre lorsqu’on conduit un véhicule - en bouclant sa ceinture de sécurité, etc.
Il y a un également un dharma lorsque nous prenons l’avion : la manière de s’asseoir et de se comporter.
Il faut rester calme et discipliné. Il n’est pas permis de fumer.

Tous ces dharmas doivent être respectés.
Et généralement, nous nous y conformons.
De même, il existe un dharma pour chaque chose dans la Nature.
Si nous suivons ce dharma, nous pourrons restaurer l’harmonie de la Nature.
Lorsque nous allons en famille à une fête, à un festival ou même au cinéma, nous sommes si enthousiastes et joyeux.
De même, transformez ce confinement en célébration.
Soyez heureux et priez aussi pour les autres.
La spiritualité nous apprend à affronter les difficultés.
Ses principes nous aident à faire face aux difficultés et à les surmonter.
Un nageur de haut niveau apprécie les vagues de l’océan sans aucune crainte.
Les surfeurs s’amusent même dans les vagues géantes en se tenant debout sur leur planche de surf.
Les gens partent en vacances surfer, pour le plaisir.

Mais si vous ne savez pas comment surfer, vous pouvez chuter et vous noyer.
La spiritualité, les maîtres spirituels et les Écritures nous apprennent à affronter les défis de la vie.
Les maîtres spirituels ont pratiqué la spiritualité partout où ils étaient, même en prison.
Grâce à d’intenses pratiques spirituelles, ils ont atteint la réalisation du Soi.

Quelles que soient les circonstances et les obstacles, si notre mental est enthousiaste et fort, nous pouvons transformer cet endroit en paradis.

Même si vous restez chez vous, dans une pièce, racontez des blagues, riez et soyez heureux comme si vous étiez au paradis.
En même temps, gardez un œil sur ce qui se passe à l’extérieur et allez de l’avant en agissant de manière adéquate.

Notre mental est comme une personne qui a les jambes cassées.
Cette personne essaiera toujours de s’appuyer sur quelqu’un d’autre pour avancer.
Le mental est comme une plante grimpante qui essaie de s’étendre.
Elle pousse constamment vers les arbres à proximité pour s’y accrocher et se développer.
Si nous avons une plante d’extérieur chez nous, celle-ci essaiera, à travers n’importe quelle ouverture, de trouver la lumière du soleil.
De la même manière, le mental dépend toujours des autres ; il n’est jamais autonome.

Le mental est comme un enfant autiste.
La mère d’un tel enfant doit faire preuve de beaucoup de patience.
Personne d’autre ne peut vivre avec lui.
Tout comme une mère prend soin d’un tel enfant, nous devons être patients les uns avec les autres.
Actuellement, nous ne sommes pas capables de maintenir un espace entre nos pensées et nos actions.
C’est la raison pour laquelle nos pensées se traduisent en réactions émotionnelles.

Si nous pouvons créer un petit espace entre nos pensées et nos actions, nous maîtriserons mieux nos émotions.
C’est parce qu’un petit espace est créé à ce moment-là. Dans cet espace, la lumière peut briller.
C’est dans cet intervalle créé à ce moment-là que la lumière peut briller.

Lorsqu’elles sont exposées aux rayons du soleil les graines ne peuvent pas germer ; de même lorsque la lumière brille, la colère ne peut pas s’exprimer.
Nous devrions être capables de prendre du recul et d’observer les événements comme un témoin.

Lorsque quelqu’un d’autre fait face à des problèmes, un accident ou même un décès, nous ne sommes pas affectés.

La spiritualité nous apprend à conserver une attitude similaire de témoin en toutes circonstances.
Efforçons-nous de demeurer témoins, tout en gardant vigilance et attention dans toutes nos actions. En même temps, prions pour les autres.
À l’heure actuelle, nous disposons d’informations mais nous n’avons pas la conscience.
Nous avons des connaissances mais nous manquons de discernement.
Nous prenons conscience que nous avons une tête, seulement lorsque nous avons mal au crâne.
Et si nous considérions que la Nature nous fait vivre cette expérience amère afin que nous devenions plus conscients.
Lorsque nous nous fracturons un bras ou une jambe, cette partie du corps enfle immédiatement.

C’est la même chose pour une entorse.
Ce corps réagit comme cela pour protéger ce membre.
Le corps réagit ainsi pour protéger cette partie du corps.
De même, Mère Nature nous fait vivre cette expérience pour pouvoir se guérir.
Par exemple, pendant cette période, la fumée et d’autres polluants atmosphériques provenant des usines et des véhicules ont chuté de façon drastique.
A bien des égards, la Nature est en train de se guérir.
Peut-être que la Nature essaie de se protéger.
Considérons chaque arbre que l’homme abat comme un cercueil que nous nous construisons.
En réponse, la Nature nous a frappé pour nous sensibiliser.
La Terre est devenue comme un patient atteint de la tuberculose; elle a besoin d’être soignée.
La Terre est aujourd’hui polluée.
Notre eau aussi.
La pollution des usines augmente.
Les arbres, qui purifiaient l’air, ont été coupés.
Donc l’air est également pollué.

Nous avons tout exploité.
Le sol a été pollué par les engrais chimiques.
Notre université a entrepris des recherches à ce sujet dans un lieu où on avait déversé des déchets médicaux.
Les tests du sol ont révélé un degré élevé de toxines.
Nous y avons planté beaucoup d’arbres et les avons laissé pousser.
Lorsqu’on a testé à nouveau le sol, la toxicité avait disparu.
Cela montre le rôle majeur du système racinaire des arbres dans la réduction de la pollution des sols.
De même, les feuilles jouent un rôle important pour purifier l’air.
Nous avons abattu des arbres sans discernement.
C’est pour cette raison que nous avons perdu la pureté de notre air.
La pollution des usines augmente.
La couche d’ozone s’est appauvrie.
A cause de cela, les rayons UV qui pénètrent dans l’atmosphère affectent notre santé.
La couche d’ozone, qui sert de filtre à ces rayons, s’est dégradée.

Amma n’est pas en train de condamner le progrès scientifique ni la technologie.
La science et la technologie ont contribué à lutter contre la faim dans le monde en augmentant les rendements des récoltes.
La plupart de ces recherches ont été effectuées pour répondre aux besoins alimentaires d’une population en croissance rapide.

Cependant, nous avons juste apporté là une solution de court terme, un palliatif temporaire.
Ces actions nous reviennent à travers des expériences amères comme celle-ci.
Même si la dose d’engrais recommandée est de 5 %, les agriculteurs se sont mis à en ajouter 25 % pour maximiser leur rendement.
Non seulement cela a pollué le sol, mais nous avons aussi oublié que ces cultures étaient censées nous nourrir.
En conséquence, notre immunité a diminué.
Nous appelons cela une allergie, mais il n’existe pas de médicaments pour la soigner.
De même, il n’y a pas de médicament pour l’hypertension artérielle.
Pas de médicaments non plus pour le diabète, les troubles de la thyroïde, ni pour un cholestérol élevé.
Certes, nous avons réalisé de nombreux progrès, découvertes et inventions, comme les greffes de rein et de cœur, mais il n’y a rien pour soigner complètement ces maladies.
Quelle que soit la maladie, on prescrit des antibiotiques.
Bien que ces médicaments soulagent, ils ont tous des effets secondaires.
C’est seulement après quelques années de traitement que ces effets se manifestent.
Entre temps, de nouveaux médicaments arrivent sur le marché, et ainsi de suite. C’est comme cela désormais.
Un conducteur ivre a percuté une autre voiture et a tué le chauffeur.
Le policier qui enquêtait sur l’accident a crié sur l’homme saoul.
"C’est parce que vous étiez en état d’ivresse que cet homme est mort." "Non, non, monsieur l’agent.
Ce n’est pas de ma faute”, répondit le conducteur.
"C’est l’essence dans le réservoir qu’il faut accuser !"
Il en est de même lorsque nous blâmons Dieu pour de telles catastrophes.
Ce contrecoup de la Nature vient de notre manque de compréhension.
Les mauvaises graines ne germeront jamais et ne produiront pas le fruit désiré.
Nous ne récoltons que ce que nous avons semé.
Si nous ne semons que l’enveloppe des graines, allons-nous récolter quelque chose ?
Nous n’obtenons que le fruit de ce que nous avons planté.
Ayons une attitude d’acceptation et ayons conscience que seule la volonté de Dieu prévaut.
Agissons avec la conscience que c’est la puissance de Dieu qui nous guide et développons une attitude d’abandon de soi.(devenir de bons instruments dans les mains de Dieu).
Quelle est la nature de nos actions ?
Il était une fois un père qui avait deux fils
Le jour de son anniversaire, le second fils lui acheta une montre comme cadeau.
En offrant le présent, le jeune fils dit à son Père : « aujourd’hui, c’est ton anniversaire.
Je t’ai acheté comme cadeau une montre chère.
Jusqu’à présent, mon frère aîné ne t’a rien offert de semblable. »
Le père demanda : « Mon fils chéri, où as-tu trouvé l’argent pour acheter cette montre?"
Le fils répondit : « papa, j’ai utilisé ta carte de crédit. »
Nous aussi, nous agissons comme cet enfant.
Nous avons l’attitude « c’est moi qui fais », « c’est moi qui donne »
Efforçons-nous plutôt d’agir dans l’abandon de soi : « c’est la puissance de Dieu qui s’écoule à travers moi. »
Selon la loi de la Nature, la Nature est le patron et l’homme l’employé.
Amma parle maintenant le langage de ceux qui ne croient pas en Dieu.
En fait, pour Amma, Dieu et la Nature ne font qu’un.
Selon le Sanatana Dharma, la création et le Créateur ne sont pas distincts; ils ne font qu’un.
L’or est omniprésent dans les bijoux en or, et les bijoux sont inhérents à l’or.
L’océan et ses vagues sont ne pas différents en essence ;
L’eau est omniprésente dans l’océan ainsi que dans les vagues.
Amma voit Dieu dans la Nature.
Mais maintenant, Amma parle au sens large, de manière à ce que ceux qui ne croient peut-être pas en Dieu puissent comprendre.
Donc, l’homme est l’employé et la Nature est le patron.
Ici, le patron est bien plus fort, bien plus puissant.
Dans notre monde, nous constatons que si les employés cessent de travailler, l’entreprise subit des pertes et finit par fermer.
Mais dans le monde de la Nature, si le patron cesse de travailler, le monde lui-même devra fermer.
Nous devrions tous nous souvenir de cette vérité.
L’homme devrait mettre son égoïsme de côté et reconnaître que le maître ultime, ce sont les forces de la Nature.
Développons l’attitude selon laquelle nous ne sommes que les serviteurs de la Nature.
Cessons au moins de nous montrer arrogants envers la Nature.
Le temps est venu de s’incliner devant les forces de la Nature.
Le temps est venu de supplier la Nature de pardonner toutes nos offenses.
Agissons dans l’humilité, le service et le respect.
La Nature nous ordonne de nous réveiller et de regarder autour de nous.
Le temps est venu d’abandonner l’attitude apathique consistant à croire que la Nature se contentera de supporter, de souffrir en pardonnant tous les mauvais traitements que nous ne cessons de lui infliger.
Pour éveiller l’humanité, la nature fait sonner une puissante sirène sous la forme du COVID-19.
Les enfants d’Amma peuvent avoir l’impression qu’Amma parle durement.
En parlant ainsi, Amma ne cherche pas à effrayer ses enfants ni à les rendre anxieux.
La vérité est toujours un peu dure ; elle n’est pas souvent très tendre.
Alors que nous avançons, soyons extrêmement vigilants et prudents.
Accordons la même importance aux pensées spirituelles et la même priorité que celle accordée aux pensées et aux actions matérielles.

Maintenant, que l’humanité, au moins, s’efforce autant que possible de ne plus violer les lois et les règles de la Nature.
C’est la nécessité de notre temps. C’est le message que la Nature nous adresse.
Puissent mes enfants façonner leur vie en fonction de cela.
Les pensées et les prières d’Amma sont toujours avec mes enfants.
Mes enfants, vous êtes tous dans le cœur d’Amma.
Unissons-nous et travaillons ensemble avec amour, compassion et patience.
Prions intensément, du fond du cœur.

- Amma

15 avril 2020
Ashram d’Amritapuri